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Le stress est inévitable pour tout le monde. Véritable réaction naturelle du corps, il peut nuire à l'équilibre psychologique et physique. Face à des événements imprévus ou des changements importants, le stress nous aide à prendre conscience d'un danger qui nous menace. Même si cette peur est irrationnelle ou imaginaire, le stress déclenché provoque certaines réactions corporelles qui durent de quelques minutes à plusieurs jours ou semaines.
Le stress arrivant en réponse à une situation, il est normal que nous ne soyons pas tous égaux face à celui-ci, chacun d'entre nous étant unique. Néanmoins, on peut affirmer que les principaux facteurs de stress sont généralement externes :
Les manifestations du stress sont multiples et parfois très subtiles. Elles varient d’une personne à l’autre, selon le contexte, la durée de l’exposition, et la capacité individuelle à y faire face. On distingue généralement trois grandes catégories de symptômes :
Ces symptômes, pris isolément, peuvent sembler anodins. Mais lorsqu’ils deviennent chroniques ou multiples, ils doivent alerter.
Selon des données récentes de la fondation Ramsay santé, 59 % des Français déclarent être stressés en 2025, contre 51 % en 2017. Parmi eux, 43 % estiment que leur niveau de stress a augmenté au cours des trois dernières années. Une tendance particulièrement marquée chez les femmes (50 %) et les jeunes de moins de 35 ans (53 %). Les principales sources identifiées sont :
Le corps est programmé pour réagir de deux façons lorsqu'il fait face à une situation stressante : combattre ou fuir. Cette réponse archaïque s'explique par notre passé préhistorique et l'environnement hostile dans lequel nous avons évolué depuis des milliers d'années. Notre système nerveux autonome permet aux hormones d'apporter une réponse à court terme en se déclenchant. Ceci est indépendant de tout contrôle volontaire.
L'adrénaline (produite par la glande surrénale au-dessus des reins) joue un grand rôle dans le stress aigu. Elle permet de :
Grâce à cette décharge d'adrénaline, l'organisme est capable de décupler ses forces mentales et physiques. Néanmoins, il s'agit d'un état de fonctionnement très coûteux sur le plan énergétique qui épuise à la longue. C'est pourquoi aux premiers signes, il est important d'en parler à un médecin afin de mettre en place des solutions (parfois naturelles).
Lorsque la situation de stress persiste ou revient fréquemment, l'activation de l'adrénaline est remplacée progressivement par celle du cortisol. Cette hormone, produite elle aussi par la glande surrénale, dégrade les protéines contenues dans les muscles pour produire de l'énergie nécessaire à l'organisme. Cette dégradation se traduit par :
Plus le stress s'installe, plus la production de cortisol aggrave l'état d'anxiété, de dépression et peut même altérer les capacités de mémoire et d'apprentissage. Cette étape est décrite comme la « phase d'épuisement » lorsque l'organisme est dépassé et que les réactions ne sont plus adaptées aux sollicitations de l'environnement.
À court terme, le stress déclenche une réaction de survie orchestrée par le cerveau, notamment l’hypothalamus et les glandes surrénales. Il libère des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, qui augmentent la vigilance, la fréquence cardiaque et la tension artérielle.
Ces réactions sont utiles lorsqu’il faut faire face à un danger ponctuel. Mais si le stress se prolonge, il peut entraîner des conséquences (troubles du sommeil, baisse des performances cognitives, diminution de la libido, risque de blessures ou de troubles musculosquelettiques, etc.). Un stress aigu répété peut aussi perturber l’immunité, rendant l’organisme plus vulnérable aux infections virales ou bactériennes.
Lorsque le stress perdure et qu'aucune mesure n'a été prise pour le diminuer au quotidien, il peut entraîner de véritables problèmes de santé qui dépendent des prédispositions et des antécédents de chacun. Même si le stress ne peut pas expliquer exclusivement la survenue d'une maladie, il y contribue probablement pour :
Même si son rôle dans la survenue de certains cancers n'est pas toujours prouvé, il peut y contribuer, comme pour certaines maladies (fibromyalgie, polyarthrite rhumatoïde, etc.).
Le stress n’est pas une maladie, mais lorsqu’il devient permanent et ingérable, il peut en déclencher. Si vous ressentez :
Alors, il est temps de demander de l’aide. Cela peut passer par un médecin traitant, un psychologue, un coach en gestion du stress ou même un professionnel en relaxation ou en activité physique adaptée.
Le stress n’est pas une faiblesse, c’est un signal d’alerte. Lorsqu’il devient chronique, il agit comme une usure silencieuse sur l’organisme : il perturbe l’équilibre hormonal, affaiblit l’immunité, augmente les risques cardiovasculaires et peut même conduire à des troubles anxieux ou dépressifs. Il n’existe pas de solution unique, mais il est important de mettre en place des mécanismes de gestion : activité physique, respiration, organisation du temps, soutien psychologique, etc.
Il ne faut pas attendre que le stress dégénère. Un suivi médical, même ponctuel, peut faire une vraie différence. On ne peut pas toujours changer les sources de stress, mais on peut apprendre à y répondre autrement. Préserver sa santé mentale, c’est aussi protéger sa santé de façon générale.
SOURCES :
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser
Un certain niveau de stress quotidien est normal. C’est le stress chronique, durable et envahissant qui pose un problème. S’il vous empêche de fonctionner normalement, il est temps de réagir.
Le stress est reconnu comme un facteur aggravant de nombreuses pathologies : hypertension, maladies cardiaques, troubles immunitaires, anxiété, dépression, etc.
Elles dépendent des profils : activité physique régulière, respiration profonde, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, thérapie cognitive, relaxation, changement d’environnement, etc., sont toutes des pistes utiles.