Disposer d’une salle à manger agréable, claire et spacieuse
S’adapter, en cas de besoin, à la sensation de faim ressentie
Refuser le recours trop facile à des régimes restrictifs
Ne pas distribuer les médicaments aux heures de repas, surtout si le nombre des comprimés est important ;
Favoriser, si nécessaire, des repas moins plantureux mais plus nombreux
Servir des compléments alimentaires à condition que cela ne remplace pas un repas habituel mais que cela vienne en complément.
Contrôler régulièrement le poids (au moins une fois/mois) et en réalisant une courbe de poids
Servir les personnes démentes sans brutalité et avec patience.
Laisser la personne démente :
mélanger les éléments du repas,
manger debout s‘il le souhaite
grignoter des aliments mis à sa disposition (biscuits, fruits frais ou secs)…
déambuler dans les couloirs.
À domicile, un mixeur de bonne qualité permet de réaliser des mousses de fruits, des gaspachos (soupe froide de crudités d‘été) et des veloutés (melon, pastèque).
Mesurer l’autonomie dans l’utilisation des objets afin de les utiliser au mieux et de les maintenir : cuillère à dessert, assiette à rebord, etc. Voir ce qui peut être réalisé ou non : couper, boire, mise en bouche.
Détendre et de dédramatiser en cas de maladresses.
Proposer de l‘eau à boire pour faciliter la déglutition et pallier un manque de salive.
Stimuler par la parole et le toucher pour favoriser la prise alimentaire. La chaleur humaine, le sourire et les paroles aident à tolérer la dépendance.
Laisser le temps de déglutir.
Ne pas faire :
Penser qu‘une personne âgée, inactive, se nourrit “de peu”.
Délaisser une personne qui n‘est jamais “contente” des repas. Le problème est à rechercher en dehors du contexte du repas (douleur, dépression)
Manquer de vigilance par rapport à la consommation des repas et à la prise de boissons. Même indépendante, la personne âgée court un risque de dénutrition et de déshydratation.
Rester indifférent à une perte d‘appétit de plusieurs jours.
Apporter le plat suivant avant que la personne ait fini le précédent.
Ne pas laisser le temps de manger.
Mixer les repas dès que des difficultés de mastication ou de déglutition apparaissent.
Mélanger les différents éléments du plat chaud. Ces mélanges sont peu esthétiques et de goût peu fidèle
Se mettre face à la personne âgée pour donner à manger. Mieux vaut être de côté pour libérer le champ visuel.
Précipiter le repas.
(Référence : Guide des Bonnes Pratiques en Ehpad – HAS)Auteur : Dr Bréant AlainConflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée. Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.
EN BREF
FAQ
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