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Principalement par trois principes de base :
Les rayonnements ionisants génèrent des espèces réactives de l’oxygène (ROS), responsables de cassures d’ADN, de stress oxydatif et de mutations cellulaires. Les antioxydants ingérés via l’alimentation neutralisent ces ROS, réduisant de ce fait les dommages et facilitant la réparation cellulaire :
Certaines recherches publiées dans l'International journal of radiation biology en 1980 suggèrent qu’un PH neutre à légèrement alcalin favorise la résistance aux radiations. Cela évite en effet au corps de puiser dans ses réserves de minéraux utiles (calcium, magnésium) pour avoir à maintenir son PH (qui souvent est trop acide). Il est conseillé :
Quelques plantes pouvant être ajoutées à l'alimentation ou prises sous formes de compléments alimentaires : le giseng sibérien (eleutherocoque) et le ginseng panax, l’astragale, l’echinacea, le créosotier, le gingkobiloba et l'aloe vera sont radioprotecteurs, ainsi que le produit ayurvédique Chyawanprash. Comme boisson, le thé vert ou noir et le kombucha. Cette liste est non exhaustive.
Une alimentation riche en ces éléments ou le fait d’utiliser des complexes de multi-minéraux et d'oligoéléments permet de couvrir un maximum de besoins et donc, d'avoir une meilleure radioprotection.
Le tableau ci-dessous récapitule la façon d’intégrer certains de ces aliments au quotidien :
Bon à savoir : Trop d'iode, même sous forme alimentaire, peut provoquer une stimulation excessive de la thyroïde chez certaines personnes. Il faut s’assurer au préalable auprès de son médecin qu’il n’y a pas de contre-indication et évaluer les doses nécessaires à absorber. Pour indication : manger 3 à 5 g d'algues dulse très séchées, non rincées apporterait 100 à 150 microgramme d'iodure, soit à peu près les apports journaliers recommandés.
L'idéal serait de voir son médecin afin de préciser pour chacun les indications, contre-indications et les besoins en iode et minéraux. Il est également important de noter que :
La question de la protection contre les radiations par l’alimentation est à la fois complexe et passionnante. Il ne s'agit évidemment pas de croire qu’un aliment seul pourrait neutraliser des radiations ionisantes fortes comme celles d’une explosion nucléaire. En revanche, de nombreuses recherches montrent que certains nutriments et modes alimentaires peuvent renforcer les mécanismes naturels de défense de l’organisme, notamment contre les effets oxydatifs induits par les rayonnements.
Par exemple, les antioxydants présents dans les fruits rouges, le thé vert, les légumes crucifères (comme le brocoli) ou encore le curcuma peuvent contribuer à limiter les dommages cellulaires causés par les radicaux libres, qui sont produits en excès lors d'une exposition aux radiations. Le sélénium, la vitamine E, la vitamine C ou encore les oméga-3 participent également à la protection des membranes cellulaires et de l’ADN.
Un autre exemple bien connu est celui de l’iode stable (iode non radioactif), utilisé pour saturer la thyroïde en cas d'accident nucléaire afin d’éviter que l’iode radioactif ne s’y fixe. Mais cette mesure ne se substitue pas à une alimentation équilibrée, elle en est complémentaire.
En pratique, adopter une alimentation riche en végétaux, en nutriments essentiels, pauvre en produits transformés et en sucres rapides reste un levier utile pour renforcer les capacités de détoxification du foie, protéger les tissus et maintenir un bon fonctionnement du système immunitaire.
L'alimentation ne remplace pas les mesures de protection physique contre les rayonnements, mais elle peut jouer un rôle préventif important dans le contexte d'une exposition chronique ou modérée.
Sources :
Comment l’alimentation protège-t-elle des radiations ?
Pourquoi avons-nous besoin de protection alimentaire face aux radiations ?
Où trouver les aliments antioxydants ?
Aliments et nutriments radioprotecteurs
Sous quelle forme peut-on absorber de l’iode ?
Par quoi commencer ?
L'avis des experts de MédecinDirect
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser
Oui, certains nutriments ont des propriétés antioxydantes ou protectrices cellulaires, qui peuvent limiter les dommages causés par les radiations ionisantes. Cela ne remplace pas les mesures de protection physique, mais peut soutenir l’organisme en cas d’exposition.
Les aliments riches en antioxydants (vitamines C, E, bêta-carotène, sélénium) sont particulièrement recommandés. Il s’agit notamment des fruits rouges, des légumes verts, des noix, du curcuma, de l’ail, ou encore du thé vert. L’iode, sous forme d’iodure de potassium, est aussi utilisé en cas d’accident nucléaire pour protéger la thyroïde.
En cas d’accident nucléaire, de l’iode radioactif peut être libéré dans l’air. Prendre de l’iodure de potassium permet de saturer la glande thyroïde avec de l’iode stable, empêchant ainsi l’absorption de l’iode radioactif. Ce n’est toutefois utile qu’en cas d’exposition avérée, et toujours sous indication des autorités sanitaires.