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Traitement de la douleur par des médicaments homéopathiques
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Tablets and flowers. Herbal medicine[/caption]Malheureusement, il n’est pas facile de retrouver une substance étrangère à l’origine d’une symptomatologie clinique. Aussi recourt-on à l’analogie des symptômes présentés par un patient avec un tableau clinique d’intoxication connue. Les tableaux cliniques répertoriés constitue la Matière Médicale homéopathique ; c’est l’ouvrage de référence dont la connaissance permet de choisir le médicament homéopathique s’approchant le plus possible des symptômes présentés par le patient. Lorsque le tableau clinique présenté correspond assez parfaitement à la description de l’intoxication par une substance décrite dans la matière médicale homéopathique, il est d’usage de prescrire le médicament (la substance toxique à dose diluée) sous forme d’une dose unique à haute dilution (par exemple 30CH ou dilution Korsakovienne MK) et l’on attendra l’effet thérapeutique avant d’éventuellement la renouveler. Lorsque le tableau clinique ne correspond pas exactement à la description de la matière médicale mais s’en approche, il est d’usage de prescrire le remède choisi à dilution basse (par exemple 4 à 5 CH) sous forme de granules prises de façon rapprochée en espaçant les prises en fonction de l’amélioration.On peut déduire de ce qui précède que si un médicament homéopathique prescrit pour une symptomatologie ne produit pas l’effet escompté il y a généralement trois raisons majeures :
Rappel N°2 : Si on utilise une approche homéopathique, la douleur est un élément du tableau clinique présenté. Le médecin homéopathe interrogera le patient sur les caractéristiques de la douleur (son intensité, son horaire, ses conditions d’apparition, ses modalités d’aggravation et d’amélioration spontanée) mais aussi sur les autres symptômes présentés par le patient (comme la fièvre, les autres symptômes généraux, les symptômes locaux, le vécu psychologique, etc.). De ce fait, il est courant que le choix du remède ne soit pas uniquement centré sur la douleur elle-même mais sur l’ensemble du tableau clinique.Trois exemples : A titre d’exemples, l’expérience clinique nous autorise à présenter trois circonstances de douleurs les plus habituelles qui peuvent être soulagées par la une prescription d’un médicament homéopathique.
C’est un symptôme très fréquent qui complique les rhinopharyngites banales dans la petite enfance. Trois médicaments homéopathiques sont fréquemment prescrits soit l’un d’entre eux isolément soit en association ; ce sont :
Leur efficacité sera d’autant plus grande qu’ils seront prescrits précocement dès les premiers ressentis de la douleur. C’est ce qui explique l’intérêt de posséder une pharmacie familiale homéopathique et d’avoir reçu une formation soit de la part du médecin soit par un autre canal.
Chacun a pu se rendre compte combien les céphalées étaient pénibles à vivre surtout quand elles s’accompagnent de nausées et d’une grande fatigue ; c’est généralement le cas pour des jeunes en période de surmenage intellectuel ! Il y a de nombreux remèdes homéopathiques qui pourraient être prescrits selon les signes d’accompagnements mais je vous en présenterai trois que l’on retrouve assez fréquemment :
Je me limiterai à trois remèdes fréquemment prescris
En conclusion : Même si les douleurs les plus intenses (comme certaines douleurs post opératoires ou les douleurs cancéreuses) ne sont pas habituellement soulagées par des médicaments homéopathiques, il existe de nombreuses douleurs qui peuvent l’être. Le choix du ou des médicaments homéopathiques concernés suppose un interrogatoire minutieux et une très bonne connaissance de la matière médicale homéopathique.Auteur : Dr Alain Bréant médecin généralisteConflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée. Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.
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