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L’exposition aux écrans se définit comme le temps passé devant des dispositifs numériques pour diverses activités telles que le jeu, l’apprentissage, la communication ou le divertissement.
Les écrans sont devenus omniprésents dans le quotidien des enfants (écoles, maisons, salles d’attente, etc.). Ils offrent à la fois des opportunités d’apprentissage aux enfants, mais constituent aussi des défis pour leur développement.
Il existe plusieurs types d’écrans :
L'intégration des écrans dans la vie quotidienne des enfants varie selon l'âge, le contexte familial et les valeurs culturelles. De nombreux parents et éducateurs s'efforcent de trouver un équilibre entre les avantages éducatifs et les risques liés à l'exposition excessive aux écrans.
Des limites et des règles claires devraient être fixées quant au temps passé par les enfants devant les écrans, tout en encourageant une variété d'activités hors écran pour assurer un développement équilibré.
Le 10 janvier 2024, le président de la République, Emmanuel Macron, a désigné une commission d’experts et leur a donné comme mission d’évaluer l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans.
Après trois mois de travaux, les conclusions de la commission ont été remises au président de la République le 30 avril 2024. Dans ce rapport, les experts ont élaboré des recommandations qui vont dans l’intérêt de l’enfant. Ces recommandations portent sur six axes :
Le président de la République a donné pour mission à son gouvernement, d’examiner ces recommandations et de les transformer en actions, afin de déterminer le bon usage des écrans par les enfants aussi bien à la maison qu’à l’école.
L'utilisation des écrans a des bienfaits potentiels pour les enfants, notamment ceux en âge scolaire, bien que cette utilisation doive être bien encadrée et équilibrée :
Par ailleurs, les écrans peuvent avoir des effets positifs dans des situations précises. Selon le Haut conseil de la santé publique, les écrans ont des effets bénéfiques sur :
Selon le même Conseil, les jeux vidéo actifs associant exercices cognitifs et physiques entrainent des améliorations dans les comportements, le développement cognitif et les interactions sociales.
Bon à savoir - Pour une meilleure consommation des écrans chez les enfants, le b.a.-ba se résume en deux mots : accompagnement parental !
L’utilisation des écrans par les enfants est devenue une préoccupation majeure pour les parents, les éducateurs, les professionnels de la santé et aussi pour le gouvernement, en raison des effets néfastes avérés sur leur santé physique et mentale, en cas de surexposition.
Sur le plan physique, les impacts peuvent se traduire par :
Chez les enfants, les écrans peuvent avoir un effet sur :
En outre, l’usage compulsif des écrans est de plus en plus reconnu comme un risque sérieux, avec des symptômes similaires à d’autres formes de dépendance. Cela peut affecter l’humeur et le bien-être général.
Même si les écrans font indéniablement partie du quotidien aujourd’hui, la surexposition des enfants est devenue, pour bon nombre d’autorités, un problème de santé publique.
En France, certaines recommandations sont faites pour assurer un accompagnement à la parentalité numérique. De ce fait, le Haut conseil de la Santé publique apporte les recommandations suivantes :
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il faudrait :
L’American Academy Pediatrics (AAP) estime que les écrans peuvent être introduits à partir de 18 mois. Toutefois, le choix du contenu reste primordial à cet âge. L’AAP insiste cependant sur la présence des parents près de l’enfant.
Pour les experts mandatés par le président de la République en janvier 2024, les écrans devraient être interdits aux enfants de moins de 3 ans. Ceux n’ayant pas encore 11 ans ne devraient pas avoir de téléphone portable et les moins de 15 ans ne devraient pas avoir accès aux réseaux sociaux.
Même si l’âge varie selon l’Autorité qui fait la recommandation, l’idée reste la même : il faut rester précautionneux et limiter au maximum l’exposition aux écrans.
Bon à savoir : l’accompagnement des enfants sur la consommation des écrans se fait en fonction de leur nature (tablette, télévision, jeu vidéo, etc.) et des catégories d’âges. Un sondage anglais (GWI, 2025) montre que 40 % des 12‑15 ans déclarent volontairement réduire l’usage de leur smartphone, via la suppression d’applications, des modes « ne pas déranger » ou des pauses numériques.
Pour limiter les impacts négatifs des écrans, le bouton off n’est pas l’astuce finale. Afin de mieux gérer l’exposition aux écrans de leurs enfants, il est conseillé aux parents de :
Selon un sondage Mildeca/Harris (2024), 90 % des Français soutiennent l’interdiction des écrans dans les structures d’accueil et écoles maternelles, et 84 % sont favorables à limiter l’accès au smartphone avant 11 ans.
Afin d’assurer la sécurité et la santé des enfants, et d’accompagner les parents vers une meilleure maitrise du numérique, l’État français a mis sur pied bon nombre d’outils tels que :
Par ailleurs, la proposition de loi n° 757, relative à la prévention de l’exposition excessive des enfants aux écrans a été adoptée par l’Assemblée nationale le 7 mars 2023. Depuis le 8 mars de la même année, le texte est en lecture au Sénat.
Ce texte propose plusieurs mesures palliatives pour contrer le problème d’addiction aux écrans. Il s’agit entre autres de :
En mai 2025, plus de 110 000 élèves dans 750 établissements ont participé à un défi national (« 10 jours sans écran »), pour réduire la consommation d’écrans, avec un impact positif noté sur le sommeil, l’attention et les relations familiales.
Le nouveau carnet de santé en France inclut des messages explicites sur les risques associés aux écrans chez les jeunes enfants, notamment sur le sommeil, l’attention et l’hyperactivité
Bon à savoir : Depuis le 3 juillet 2025, un arrêté ministériel interdit totalement les écrans (smartphones, tablettes, TV) dans tous les lieux d’accueil de jeunes enfants, confirmant les recommandations antérieures de la commission « Enfants et écrans » de 2024
De plus en plus de parents, inquiets face au temps que leurs enfants passent devant les écrans, sollicitent les avis de médecins. Cette inquiétude est légitime. L’exposition numérique précoce, excessive ou mal encadrée, peut avoir des répercussions notables sur la santé et le développement de l’enfant.
De nombreux enfants exposés de façon prolongée aux écrans présentent des troubles comme : retards de langage chez les tout-petits ; troubles de l’attention ou de la concentration à l’école ; troubles du sommeil, en particulier lorsqu’il y a usage en soirée ; irritabilité ou agitation, notamment après un sevrage brutal d’écrans, etc.
Chez les plus jeunes, notamment avant 3 ans, le cerveau est en pleine construction. Il a besoin d’interactions humaines, de jeu libre, de langage, de contact visuel. Les écrans ne peuvent pas remplacer cela. Un enfant qui passe trop de temps devant un écran peut développer des carences en stimulation sensorielle et émotionnelle.
Tous les écrans ne sont pas « nocifs », mais tout est question de dose, de contenu et de moment. L’important est de :
L’écran fait désormais partie de l’environnement quotidien, mais il ne doit jamais remplacer la relation parent-enfant ni les activités essentielles à l’éveil (lecture, jeu, sport, interactions sociales). Une consommation numérique encadrée, adaptée à l’âge, est compatible avec un développement harmonieux.
En cas de doute, notamment si des troubles du comportement, du langage ou du sommeil apparaissent, il ne faut pas hésiter à en parler avec un professionnel de santé. La prévention et l’accompagnement parental sont les clés d’une bonne gestion des écrans.
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser
Le fait de passer beaucoup de temps devant les écrans augmente le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
La surexposition aux écrans a des impacts significatifs chez les très jeunes enfants, tant sur le plan physique que sur le plan cognitif et émotionnel. Il n’est donc pas conseillé d’exposer les enfants aux écrans avant 3 ans. Toutefois, les parents qui le font doivent s’assurer de la valeur éducative du contenu et accompagner leur enfant.
Un enfant accro aux écrans va se désintéresser des activités sociales, familiales et sportives et va préférer sa vie virtuelle, devant ses écrans.