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Une consommation au départ occasionnelle peut devenir une habitude et être problématique. Il est conseillé :
Cependant, la quantité ne fait pas tout pour repérer une consommation excessive. Certains signes peuvent aider :
Ces signes doivent être considérés ensemble pour alerter suffisamment et inciter à consulter un professionnel de santé comme le médecin traitant ou un addictologue par exemple.
La dépendance, ou alcoolo-dépendance, se définit par une perte de contrôle de la consommation. La personne ressent le besoin impérieux de boire, développe une tolérance (besoin d’augmenter les doses) et présente des symptômes de manque lorsqu’elle tente d’arrêter.
Cette dépendance à l’alcool est à la fois physique (symptômes de sevrage) et psychologique (craving, recherche constante de l’alcool). Elle entraîne des conséquences sur la santé, le travail, la vie familiale et sociale.
Le glissement d'une consommation contrôlée et festive vers une consommation excessive et dépendante se fait insidieusement. En général, sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Quand on n'est plus capable de moduler et modérer sa consommation d'alcool, le test de l'abstinence peut être intéressant pour évaluer sa dépendance. Dans les jours qui suivent l'arrêt de l'alcool, certains symptômes peuvent apparaître, comme :
Cependant, même si les symptômes de manque physique ne sont pas présents, la dépendance peut aussi être psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans alcool. Si votre désir d'alcool est fréquent, voire continu ; si vous ressentez des envies irrépressibles de boire, peut-être êtes-vous devenu dépendant.
La dépendance ne survient pas brutalement : elle s’installe progressivement.
Certaines situations augmentent le risque de dépendance :
Loin du cliché de l'alcoolique consommant tous les jours, la consommation à risque peut aussi être occasionnelle, dans certaines circonstances. Par exemple le weekend, ou à l'occasion d'un événement festif (anniversaire, crémaillère, pot de départ, mariage, etc.). Pour de nombreuses personnes, la consommation est synonyme de détente et de convivialité. Elle forme comme une sorte de rupture avec le quotidien.
Cependant, avec l'effet de groupe, l'émotion et la joie, elle peut vite devenir importante. Les verres s'enchaînent : on peut se retrouver en état d'ivresse sans vraiment s'en rendre compte. Cette consommation ponctuelle, qui ne s'inscrit pas dans le quotidien, peut sembler anodine. Toutefois elle peut être le signe d'une difficulté avec l'alcool quand :
Le « binge drinking » est un terme anglo-saxon qui désigne une recherche d'ivresse très rapide. Pour ce faire, ses adeptes boivent des quantités importantes d'alcool en un minimum de temps. Cet usage est très dangereux, en particulier chez les adolescents.
En plus d'avoir un impact à long terme sur le développement de leur cerveau et sur leur capacité d'apprentissage, il augmente le risque d'alcoolo-dépendance. Une prise en charge et un accompagnement par un centre d'addictologie peuvent donc être utiles, y compris à cet âge.
Bon à savoir : Selon la Haute Autorité de santé (HAS), le binge drinking, peut être défini comme la consommation d’au moins 6 verres d’alcool (soit 60 g d’alcool pur) par occasion.
À tout âge, il est possible de se poser la question de sa propre consommation et de consulter un professionnel de santé pour se faire aider : le médecin traitant, un addictologue ou l'infirmier scolaire par exemple. Voici quelques conseils pour garder le contrôle sur sa consommation d'alcool :
Il est conseillé de consulter :
Quelques ressources peuvent vous être utiles :
· Alcool Info Service : 0 980 980 930 (7j/7, 8h-2h, appel anonyme et non surtaxé)
· CSAPA : centres gratuits et accessibles partout en France
· MédecinDirect : téléconsultations avec médecins et psychiatres formés en addictologie, 24h/24
La dépendance à l’alcool s’installe souvent de façon progressive, presque insidieuse. Beaucoup de patients déclarent qu’ils « gèrent » leur consommation, jusqu’au jour où ils réalisent qu’ils ne peuvent plus s’en passer. Le repère le plus important reste la perte de contrôle : quand on boit plus que prévu, ou qu’on a besoin d’alcool pour se sentir bien ou pour supporter une journée, il est temps de consulter.
Il est indispensable de rappeler que l’alcool n’est pas seulement une question de volonté : c’est une véritable maladie, avec des mécanismes biologiques, psychologiques et sociaux. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions efficaces, allant de la psychothérapie aux traitements médicamenteux.
Si vous vous posez des questions sur votre rapport à l’alcool, n’attendez pas d’être en grande difficulté. Une téléconsultation peut déjà permettre de faire un point, de poser vos inquiétudes et, si nécessaire, de mettre en place un bon suivi. Parler de sa consommation est un premier pas important vers la guérison.
SOURCES :
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser
Oui. Même si la vigilance doit rester permanente, un suivi médical et psychologique adapté permet de reprendre le contrôle.
Cela dépend de la situation. Chez une personne dépendante, l’abstinence est souvent l’objectif prioritaire. Chez d’autres, une réduction peut déjà améliorer la santé.
Pas forcément, mais il augmente le risque. Plus l’alcoolisation est précoce et intense, plus la dépendance peut s’installer rapidement.