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La téléconsultation, mode d’accès à un médecin relativement nouveau dans le paysage médical, peut encore parfois être mal comprise. Perçue par certains comme “déshumanisante” ou “incomplète” par son caractère digital, cette dernière vise pourtant à soutenir la médecine de terrain sans toutefois la remplacer. Zoom sur trois demandes de soins fréquentes de nos utilisateurs, pour lesquelles la téléconsultation peut apporter une véritable valeur ajoutée.
La cystite est une infection qui touche les femmes. Vêtements trop serrés, dessous en matière synthétique, relations sexuelles, stress… sont des circonstances qui favorisent la colonisation de la vessie par des germes. Cette situation peut rapidement provoquer de très fortes douleurs (brûlures, crampes) au moment d’uriner. Selon l’infectiologue Jean-Marc Bohbot, directeur médical de l’institut Fournier, on compte chaque année entre 800 et 850 000 cas d’infections urinaires. (« Microbiote vaginal : la Révolution rose » de Jean-Marc Bohbot, 2018)La prise en charge d’une cystite passe par 3 étapes clé : d'abord, la réalisation d’un ECBU (examen cytobactériologique des urines) suite auquel la patiente peut démarrer un traitement dit “probabiliste” (ndlr : le traitement qui soigne le germe le plus probable). L’interprétation de l’ECBU est ensuite faite par un médecin afin de déterminer s’il faut changer d’antibiotique pour l’adapter au profil de résistance du germe causal.
Sans MédecinDirect : la moitié du parcours de soin côté patient a pour objectif d’obtenir un rendez-vous, en vue de se faire prescrire un ECBU. Après une première consultation où le patient expose ses symptômes, on le dirige vers le laboratoire d’analyses. Il consulte ensuite une nouvelle fois son médecin pour analyse, puis prescription finale. Le patient se sera déplacé 3 fois.Avec MédecinDirect : par écrit, le patient décrit ses symptômes à un médecin, qui tient compte dans un premier temps des éléments cliniques concernant la suspicion de cystite (soit en l’appelant, soit en visio, soit par réponse écrite à travers l’application mobile sécurisée). Le médecin envoie une prescription grâce à la plateforme sécurisée pour permettre au patient de faire l’ECBU. Le patient se rend en laboratoire, puis charge directement ses résultats sur la plateforme. Il reçoit sa prescription sur son espace patient. Le patient se sera déplacé 1 seule fois.
Après la médecine générale, la dermatologie est la deuxième spécialité la plus consultée par les utilisateurs de MédecinDirect. Un grain de beauté qui change, une éruption cutanée… Les inquiétudes provoquées par les problèmes de peau sont fréquentes. Pourtant, il faudra attendre en moyenne 64 jours avant d’avoir un rendez-vous chez un dermatologue (Ifop pour le cabinet Jalma, 2017). Pour consulter un dermatologue, le médecin traitant doit avoir rédigé au préalable une lettre pour son patient.
Sans MédecinDirect : le patient doit d’abord prendre rendez-vous avec un médecin généraliste disponible, afin d’être adressé vers un dermatologue. Ce n’est qu’ensuite qu’il pourra prendre rendez-vous bien en amont chez le spécialiste qui saura le prendre en charge.Avec MédecinDirect : le patient prend des photos de la zone qui l’inquiète, puis les charge sur son espace patient sécurisé MédecinDirect. Un dermatologue prend connaissance du dossier, et l’oriente en fonction du cas.
La bronchiolite, infection virale aiguë et contagieuse, touche les petites bronches (bronchioles). Chez les enfants de moins de 2 ans, elle présente des symptômes parfois inquiétants : toux, respiration rapide, sifflante… Et pousse donc de nombreux parents à se rendre aux urgences. Malgré des symptômes impressionnants, la bronchiolite est une maladie bénigne dans une majorité des cas. Ces derniers s’atténuent en quelques jours, et l’enfant guérit en 8 à 10 jours. Une toux résiduelle peut persister encore quelques temps avant de disparaître.Les médecins de la plateforme suivent les recommandations de prise en charge de la bronchiolite. Ces derniers ne prescrivent donc que rarement des séances de kinésithérapie, contrairement à ce qui se fait généralement en ville. En effet, il n’y a pas d’études ayant démontré un bénéfice significatif par rapport à l’évolution naturelle de la maladie si le nourrisson bénéficie de la désobstruction rhino-pharyngée classiquement prescrite pour cette pathologie.
Sans MédecinDirect : les parents sollicitent médecins généralistes et pédiatres, sans toutefois obtenir un rendez-vous dans des délais suffisamment rapides. Les symptômes étant alarmants, leur unique recours est de se rendre aux urgences. Après une attente de plusieurs heures, ils apprennent que leur enfant souffre d’une bronchiolite. Le médecin leur donne quelques conseils et du sérum physiologique.Avec MédecinDirect : les parents décrivent les symptômes de leur enfant sur la plateforme sécurisée. Cette dernière est ouverte aux ayant-droits (concubin, enfant…) de nos utilisateurs. Après quelques échanges (audio, vidéo ou écrits), le médecin pose son diagnostic : c’est une bronchiolite. Il adresse quelques conseils aux parents, qu’ils pourront re-consulter à tout moment dans leur espace nominatif.L’illustration de ces trois cas inspirés de notre quotidien permet de mieux comprendre comment la télémédecine peut s’insérer dans le parcours de soins. Une telle pratique peut se positionner comme un élément de régulation, mais aussi comme un élément de facilitation de l’accès aux soins, de prévention, d’éducation, de suivi et d’accompagnement personnalisé du patient. Pour en savoir plus, consultez notre article La téléconsultation : réponse concrète aux problématiques d'accès aux soins.
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