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Connus sous le nom de cinquième maladie, l’érythème infectieux fait partie des maladies infantiles courantes. Très contagieuse, elle se manifeste par la présence de rougeurs sur le visage. Cette infection virale atteint principalement les enfants et les nourrissons et, dans des cas plus rares, les personnes adultes. Alors, qu’est-ce que cette cinquième maladie ?
L’érythème infectieux est une infection des voies respiratoires supérieures, c’est-à-dire le nez, la bouche, le pharynx, ou encore le larynx. Elle se manifeste généralement comme un rhume, mais des rougeurs apparaissent ensuite sur tout le visage.
On nomme l’érythème infectieux « cinquième maladie », du fait qu’elle est la cinquième maladie infantile infectieuse qui se caractérise par une éruption cutanée, après la varicelle, la rubéole, etc.
La cause de l’érythème infectieux est l’infection par le parvovirus B19. Il se transmet fréquemment à la fin de l’hiver et au début du printemps. Ce virus est un agent pathogène qui atteint les globules rouges, au sein de la moelle osseuse.
Il se transmet surtout entre les jeunes enfants de 5 à 7 ans. Les adultes en contact quotidien avec les jeunes enfants sont également susceptibles de contracter ce virus.
Ce virus se contracte comme un rhume :
Les enfants risquent majoritairement d’attraper cette maladie au sein des écoles, des hôpitaux, des centres de loisirs, ou encore dans les crèches et les salles de jeux.
Si l’érythème infectieux ressemble beaucoup au rhume, il présente des spécificités qui lui sont propres. Voici les symptômes de l’érythème :
Les symptômes de la cinquième maladie apparaissent durant la période d’incubation de 14 jours environ. Après la contamination du virus, d’autres symptômes peuvent apparaître. Mais de manière générale, les éruptions rougeâtres sur le visage et sur le reste du corps sont les symptômes les plus faciles à détecter. En cas de doute, vous pouvez consulter un médecin en téléconsultation.
Dans certains cas, certains individus peuvent subir des symptômes sévères tels que :
Dans la plupart des cas, la maladie passe inaperçue puisqu’on la confond avec un simple rhume. Mais pour certaines personnes, l’érythème peut être plus grave. Voici les facteurs de risques :
Si vous présentez ces symptômes ou des antécédents médicaux, il est conseillé de consulter un médecin le plus rapidement possible.
Le diagnostic de l’érythème infectieux repose principalement sur un examen clinique. Le médecin observe majoritairement les symptômes que présente l’enfant et notamment, l’avancée de l’éruption rouge sur la peau.
D’autres examens complémentaires peuvent être demandés dans le cas où les symptômes sont sévères. Le médecin peut notamment prescrire une prise de sang en laboratoire puisque le virus de l’érythème est détectable dans le sang.
De manière globale, le médecin ne prescrit pas de traitement spécifique. Le traitement consiste principalement en du repos et une bonne hydratation. Le traitement se limite souvent à soulager les symptômes et non à soigner cette maladie virale.
Par ailleurs, en cas de douleurs articulaires, de fièvre, ou encore de maux de tête, le médecin pourra prescrire du paracétamol, ou de l’ibuprofène, en fonction de l’âge du patient.
Si vous ou votre enfant présentez des symptômes sévères qui nécessitent une hospitalisation, consultez un médecin en urgence. Un traitement plus spécifique sera nécessaire.
On ne peut pas prévenir l’érythème infectieux au sens où il n’y a pas de vaccin contre ce virus. Cependant, comme pour toute maladie contagieuse, il est possible de mettre en place des mesures d’hygiène pour limiter la transmission du virus :
Si l’érythème infectieux est généralement sans risque, notamment pour les enfants, certaines personnes sont plus à risque face aux complications.
Les personnes ayant un système immunitaire affaibli, comme les patients atteints de maladies auto-immunes ou les personnes sous traitement immunosuppresseur, peuvent développer des complications plus graves de l'érythème infectieux.
Les femmes enceintes qui contractent l'érythème infectieux sont à risque de transmettre l'infection au fœtus, ce qui peut entraîner des complications pour le fœtus telles que l'anémie fœtale, l'hydrops fœtal (accumulation de liquide chez le fœtus), ou même la mort fœtale in utero.
Certaines personnes peuvent développer une arthrite réactionnelle après avoir eu l'érythème infectieux, caractérisée par des douleurs et un gonflement des articulations, en particulier des genoux, des chevilles et des poignets.
Chez la femme enceinte, la cinquième maladie peut être grave pour le fœtus. C’est pourquoi il est important de prévenir et de diagnostiquer cette maladie au plus vite.
Si une femme enceinte est infectée par le parvovirus B19, il existe un risque de transmission de l'infection au fœtus. Le virus peut traverser le placenta et infecter le bébé, ce qui peut entraîner diverses complications.
Le risque de complications pour le fœtus dépend souvent du moment de l'infection au cours de la grossesse. Les risques sont plus élevés lorsqu'une femme contracte l'infection au cours du premier trimestre.
L'infection par le parvovirus B19 peut affecter le développement du fœtus et entraîner divers problèmes, tels que l'anémie fœtale, l'hydrops fœtal (accumulation de liquide chez le fœtus), des malformations congénitales, ou même la mort fœtale in utero.
Un suivi médical étroit est nécessaire pour surveiller la santé du fœtus et prendre des mesures en cas de complications.
La prévention repose principalement sur des mesures d’hygiène de base, puisqu’il n’existe pas de vaccin.
La gestion de l’érythème à la maison se fonde principalement sur l’hydratation et le repos.
Conclusion
L’érythème infectieux est une maladie fréquente et bénigne pour l’enfant. Cependant, elle peut provoquer de réelles complications, notamment chez certains enfants et chez la femme enceinte. Il est donc important de prévenir toute contamination. Pour plus de renseignements, vous pouvez prendre rendez-vous en téléconsultation.
Sources
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser