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Le cancer du col de l’utérus est un des cancers le plus fréquent chez la femme dans le monde. En effet, selon l’Institut Pasteur, 600 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Il s’agit du cancer de la muqueuse du col de l’utérus, c’est-à-dire le tissu qui recouvre l’utérus. Il est principalement causé par le papillomavirus humain (HPV). Dangereux, il peut cependant être prévenu grâce à des dépistages réguliers.
Le cancer du col de l’utérus est une affection cancéreuse qui touche la muqueuse du col de l'utérus. Il évolue généralement lentement depuis des états précancéreux détectables par frottis cervico-utérin. Il est important de détecter ces états précancéreux à l’avance pour traiter au mieux cette affection.
Le col de l’utérus est l’organe qui fait le lien entre le vagin et l’utérus. Il comprend deux parties :
La plupart des cancers du col de l’utérus sont causés par des carcinomes, c’est-à-dire des tumeurs malignes, qui viennent recouvrir la surface interne du col de l’utérus.
Il est important de comprendre les causes et les facteurs de risque du cancer du col de l’utérus afin de mieux le prévenir, le dépister et le traiter.
C’est le virus du papillome humain, le HPV, notamment les types 16 et 18, qui est en cause dans le cancer du col de l’utérus. L’infection par ce virus touche 9 personnes sur 10. Dans la plupart des cas, elle est sans conséquence, mais dans certains cas, le HPV persiste pendant plusieurs années et provoque des lésions précancéreuses.
Même si la contamination par le HPV a lieu lors des rapports sexuels, ce n'est pas considéré comme une MST puisque dans la grande majorité des cas le système immunitaire contrôle l'infection et il n'y a pas d'évolution défavorable. Dans certaines situations les lésions peuvent apparaîtrent des années après la contamination voire des dizaines d'année après.
Ainsi la découverte de lésions précancéreuses ne signifie pas une contamination récente mais celle-ci a pu avoir lieu des années auparavant. C'est pour ça que le dépistage est essentiel tout au long de sa vie même s'il n'y a plus d'activité sexuelle ou uniquement avec le même partenaire.
Ces lésions peuvent disparaître, persister, ou évoluer en cancer. Le passage vers le cancer invasif se fait lorsque les cellules précancéreuses envahissent l’épithélium. Si ce n’est pas le cas, on parle de cancer in situ.
Comme pour tous les types de cancer, il existe de nombreux facteurs de risque au cancer du col de l’utérus :
La difficulté du cancer du col de l’utérus vient du fait que les symptômes initiaux peuvent être inexistants et invisibles. C’est pourquoi le dépistage régulier est crucial.
Les symptômes évolutifs du cancer du col de l’utérus incluent :
En cas de doute, il est recommandé de consulter un gynécologue en présentiel, ou en téléconsultation, afin de connaître les modalités de dépistage.
Le diagnostic du cancer du col de l’utérus débute par le dépistage régulier par frottis cervico-utérin. Des campagnes de dépistages gratuits sont réalisées chaque année. Il est important de les réaliser pour un suivi médical optimal.
En présence de résultats anormaux, des examens complémentaires doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic :
Ces deux examens sont cruciaux pour déterminer la présence de cellules cancéreuses ainsi que leur stade de développement.
Il existe plusieurs traitements du cancer du col de l’utérus. Ces derniers dépendent notamment du type, du stade de cancer et de la santé de la patiente. Plusieurs types de traitements peuvent être utilisés en même temps.
La chirurgie peut être préconisée dans les cas les plus courants, notamment en cas de stade précoce de maladie. Les méthodes incluent :
La radiothérapie peut être utilisée seule, ou en combinaison avec la chirurgie ou la chimiothérapie. Cette technique consiste en l’utilisation des rayons ionisants pour détruire les cellules cancéreuses de manière externe ou interne, en fonction de la localisation de la tumeur.
La chimiothérapie implique l’utilisation de médicaments anticancéreux pour détruire les cellules cancéreuses ou stopper leur propagation. Elle peut être utilisée par voie intraveineuse ou par voie orale.
La prévention du cancer du col de l’utérus est une mesure fondamentale en matière de santé publique. C’est pourquoi la vaccination contre les HPV ainsi que les campagnes de dépistage sont essentielles dans la lutte contre ce cancer.
La vaccination contre le papillomavirus est la mesure préventive fondamentale pour se protéger contre le cancer du col de l’utérus. Le vaccin permet de se protéger majoritairement contre les types 16 et 18.
La vaccination est recommandée pour les jeunes filles et les garçons qu’ils ne soient sexuellement actifs ou non, c’est-à-dire au début de l’adolescence.
Le dépistage régulier par frottis cervico-utérin est essentiel pour détecter les lésions précancéreuses.
Les femmes sont encouragées à subir des examens de dépistage réguliers entre l’âge de 25 à 65. Ces frottis permettent de détecter les lésions précancéreuses et les changements cellulaires anormaux dans le col de l'utérus, offrant ainsi la possibilité d'une intervention précoce avant que ces lésions ne se développent en cancer invasif.
Vivre avec le cancer du col de l'utérus peut être un défi, mais il est possible de mieux gérer la maladie et d’améliorer la qualité de vie grâce à la mise en place de gestes au quotidien.
Les traitements contre le cancer du col de l'utérus peuvent entraîner des effets secondaires tels que fatigue, nausées, perte d'appétit et douleurs.
Il est important de communiquer ouvertement avec l'équipe médicale pour signaler tout effet secondaire et recevoir un soutien approprié et mieux gérer les effets secondaires.
Des médicaments et des thérapies complémentaires peuvent également aider à atténuer ces effets secondaires.
Le diagnostic de cancer peut entraîner un stress émotionnel considérable. Il est essentiel de chercher un soutien psychologique auprès de professionnels de la santé, de groupes de soutien ou de conseillers en santé mentale. Il est d’ailleurs possible de téléconsulter un psychologue en ligne.
Le suivi médical régulier est crucial pour surveiller l'évolution de la maladie et prévenir les récidives.
Maintenir un mode de vie sain peut aider à renforcer le système immunitaire et à améliorer la santé globale. Cela inclut une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et aliments nutritifs, ainsi qu'une activité physique régulière.
Éviter le tabac, limiter la consommation d'alcool et mieux gérer le stress peuvent également contribuer à améliorer la qualité de vie.
Le cancer du col de l'utérus, bien que grave, peut être prévenu efficacement par la
vaccination et le dépistage précoce. Les options de traitement actuelles offrent de bonnes
chances de guérison. C’est pourquoi il est important de suivre les campagnes de dépistage et d’éduquer les jeunes au vaccin le plus tôt possible.
https://www.ameli.fr/orne/assure/sante/themes/cancer-col-uterus/comprendre-cancer-col-uterus
https://www.ameli.fr/orne/assure/sante/themes/cancer-col-uterus/traitements
https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-col-de-l-uterus/Points-cles
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/cancer-du-col-uterus-papillomavirus
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-col-de-l-uterus
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