Les amis de notre immunité

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Les amis de notre immunité

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Les amis de notre immunité

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Les amis de notre immunité

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Notre système immunitaire est délégué à la défense de l'organisme contre les intrus, en premier lieu les infections. Il nous débarrasse aussi des cellules devenues anormales qui risquent de fabriquer un cancer, lorsque les processus de réparation du matériel génétique, l'ADN, sont débordés ; c'est ainsi que nous nous débarrassons sans le savoir, lors de notre vie, d'un certain nombre de petites tumeurs, si nous ne maltraitons pas trop notre équilibre interne.Ses éléments, autant cellulaires que chimiques, participent aussi aux réactions inflammatoires, qui au début sont une ligne de défense avant de devenir éventuellement délétères Parfois aussi, il se trompe de cible, en identifiant comme dangereux des éléments de l'environnement qui ne le sont pas (allergies), ou en retournant son agressivité contre nos propres cellules (maladies auto immunitaires parfois provoquées par une ressemblance entre nos éléments constitutifs et un élément extérieur). Alors comment préserver au mieux un système immunitaire performant ? Par votre mode de vie, votre alimentation, la manière dont vous réagissez aux stress.Le sommeil : les phases de sommeil lent profond servent à la construction et à la réparation des tissus.

L'alimentation : Les Vitamines. Quelles vitamines ont un rôle dans l'alimentation?
  • La vitamine C est bien sûr la plus connue : elle stimule l'immunité de maintes façons : elle mobilise les globules blancs, a une action anti-oxydante qui préserve le bon fonctionnement cellulaire, aide à intégrer le fer dans l'hémoglobine des globules rouges,et a une action stimulante cérébrale (et le cerveau gère la dynamique des sécrétions hormonales), pour ses principaux effets reconnus et validés. On s'intéresse de plus actuellement à des effets immunitaires plus larges, en particulier contre certaines tumeurs.Par contre le bon dosage reste une pomme de discorde entre différentes études, certains déclarant la non toxicité en raison de l'élimination rénale, et d'autres (aux USA surtout) trouvant des effets vasculaires indésirables à long terme pour des doses modérément élevées.

Sur le plan strictement diététique, les apports recommandés vont de 50 à 150 mg/jour selon le contexte, mais des supplémentations ponctuelles dans des périodes difficiles est autorisé voire conseillé.

  • La vitamine D : depuis longtemps connue pour aider le calcium à se fixer sur les os, on s'intéresse actuellement à son rôle dans l'immunité, après avoir remarqué que des femmes carencées en vitamine D étaient plus sensibles aux infections. Elle est indispensable à l'activation des lymphocytes T "killers", en action dans les premiers stades de l'infection, et dès l'introduction d'éléments étrangers. Elle aussi a donc un rôle contre infections et tumeurs ( les cellules d'une tumeur sont modifiées, donc reconnues comme étrangères).

Les autres vitamines :

  • La vitamine A agit indirectement en favorisant la croissance des cellules (les cellules de défense se multiplient en cas d'agression) et la fabrication du mucus, élément protecteur des organes qui en fabriquent. Elle participe au bon état trophique et d'hydratation de la peau et des muqueuses, qui ainsi se défendent mieux en fabriquant leurs facteurs protecteurs; c'est aussi un anti-oxydant majeur pour l'organisme.
  • la vitamine E agit aussi par une meilleure trophicité des tissus, et en tant qu'anti-oxydant de base.
  • les vitamines B, par leurs actions sur le métabolisme des glucides et le système nerveux, ont aussi un rôle utile dans les défenses.

Les principales sources de vitamines : cliquez ici

  • Les oligo-éléments : on entre ici dans le domaine de la micronutrition, qui étudie les effets pour l'organisme d'éléments qui ont une action à très petites doses tout en étant indispensables; ce sont en général des minéraux : on les appelle oligo-éléments car en grec oligos veut dire peu abondant.

Les sources alimentaires des principaux oligoéléments

  • Le cuivre : son action anti-inflammatoire est reconnue même dans certains hôpitaux, dans les services d'orthopédie, il supplée à la difficulté d'utiliser des anti-inflammatoires avec les anti-oagulants; il aide aux défenses anti-infectieuses, en stimulant la production de superoxyde-dismutase, anti-oxydant physiologique
  • L'or : il est utilisé pour renforcer l'action du cuivre en tant que stimulant et anti-infectieux
  • L'argent : de même que l'or; son action antiseptique est suffisamment reconnue pour être employé seul dans certains pansements d'escarre
  • Le fer : avant tout impliqué dans le transport de l'oxygène et co-facteur de nombreux processus métaboliques, ses effets se manifestent surtout a contrario dans les carences, on s'éloigne ici des oligoéléments.
  • Le zinc : il est impliqué dans beaucoup de métabolisme et dans la croissance cellulaire; il est beaucoup employé en dermatologie à doses pharmacologiques (supérieures aux doses physiologiques) et a aussi son intérêt en oligothérapie, en stimulant la croissance des cellules immunitaires et en temps qu'anti-oxydant.
  • Le soufre : il participe à la formation de la trame des tissus et à la communication entre les cellules, participant ainsi indirectement aux défenses anti-infectieuses.
  • les acides gras : en participant au bon fonctionnement de nos cellules et à un bon état vasculaire, les acides gras participent indirectement aux défenses de l'organisme.
  • les protéines : les immunoglobulines sont des protéines, et un apport suffisant en acides aminés alimentaires va permettre leur fabrication sans entrave inutile.
  • Les fibres : les fibres alimentaires sont un sujet plus complexe qu'il n'y parait , il faut surtout savoir qu'elles interfèrent avec la composition de la flore intestinale, en aidant à l'élimination des intrus et pour certaines d'entre elles, en favorisant la prospérité de la flore protectrice.
  • Les pré- et probiotiques : c'est un vaste sujet en plein mouvement, bien des années après les études ayant prouvé l'utilité de l'Ultralevure® dans la prévention et le traitement des diarrhées, surtout les diarrhées sous antibiotiques. Cela a orienté les recherches vers la détermination de la meilleure flore possible pour l'équilibre et la protection du système digestif. On s'est alors rendu compte que la flore intestinale n''avait pas une composition idéale immuable, mais évolutive, différente selon les niveaux de l'intestin et le vécu de notre organisme, même semble-t-il notre capital génétique; certains colonisateurs peuvent aider à contrôler la croissance d'autres, plus agressifs et pathogènes. Toutes les bactéries connues de la famille des ferments lactiques ont été expérimentées, et maintenant fleurissent diverses spécialités avec des compositions différentes en pré- et/ou probiotiques, pour aider l'intestin à garder son équilibre bactérien, et ainsi à jouer son rôle complexe dans l'immunité générale.
Alors comment s'y retrouver ?

Différence entre pré- et probiotiques : les prébiotiques sont des glucides à chaine courte qui ne sont pas absorbés, et sélectionnés pour aider à la croissance des bons éléments de notre flore intestinale; alors que les probiotiques sont des ferments lactiques, qui font partie de notre flore, pour renforcer directement les "bataillons de défense". Comment améliorer les sources alimentaires : yaourts (les vrais : ceux qui sont fabriqués avec des ferments lactiques ont seuls droit à l'appellation yaourt ou yogourt; les "spécialités laitières" n'en sont pas a priori, vérifiez les étiquettes), et les laits fermentés sont les principales sourcesLe rythme de vieEffets du stress : le stress aigu, celui qui nous fait avancer, n'est pas en cause; c'est surtout le stress chronique, qui va déséquilibrer d'abord nos sécrétions hormonales et entrainer à la longue un excès de cortisol, fragilisant l'efficacité des défenses anti-infectieuses ( effet anti-inflammatoire et activation de la dégradation des protéines) . Il peut aussi favoriser des prises de poids insidieusement.Activité physique : son influence est constatée empiriquement, mais certains la contestent car difficilement prouvable par les chiffres. On peut évoquer le rôle d'une meilleure hygiène de vie associée ( alimentation et sommeil ), avec plus d'anti-oxydants disponibles donc un meilleur fonctionnement de nos cellules, une circulation sanguine accélérée et une meilleure oxygénation, le tout favorisant un meilleur fonctionnement de nos cellules. Les effets hormonaux complexes vont contrer les effets négatifs du stress. Par contre un surentrainement, tout comme les autres surmenages, aura des effets négatifs, en épuisant les ressources de l'organisme, et en mimant plus ou moins les effets du stress chronique, qui ne sera plus psychique mais physique. la médiation hormonale : tout déséquilibre en faveur d'une sécrétion accrue de cortisol de manière prolongée peut réduire nos défenses anti-infectieuses, d'où l'intérêt d'améliorer au mieux son hygiène de vie.En conclusion : Nous avons une part de responsabilité dans la qualité de notre immunité, selon la qualité de notre mode de vie, et la plus ou moins grande consommation de divers toxiques (tabac, alcool, cannabis ont une action fragilisante directe sur les organes concernés, et induisent une surconsommation de facteurs protecteurs tels la vitamine C).Auteur : Dr CazivassilioConflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée. Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.

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