« Endolori » est l’anagramme d’«indolore »… Entre les deux, un soin. Le droit à la santé passe par le traitement de la douleur, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Pour rappeler au public, aux professionnels et aux institutions que le traitement de la douleur (« expérience sensorielle et émotionnelle déplaisante associée au dommage actuel ou potentiel des tissus ») et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé, l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) organise la Journée mondiale contre la douleur ce lundi le 19 octobre. C’est en réalité toute une année de lutte contre les douleurs que propose l’IASP. Après les douleurs de la face en 2013/2014, l’année 2014/2015 a été dédiée aux douleurs neuropathiques (liées à une lésion ou à une maladie du système nerveux). Les douleurs articulaires seront le thème de l’année 2016.
La France mobilisée
Le relais en France de l’IASP est la SFETD (Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur) : sur son site on trouve toutes les manifestations liées à cet évènement : http://www.sfetd-douleur.org/journee-mondiale-contre-la-douleur-19-octobre-2015
Quelques exemples : Douleur et mouvement dans le Morbihan ; à Paris soirée débat/projection du film Hippocrate à la faculté Pierre et Marie Curie ; expositions au CHR Metz-Thionville et de Nancy ; « Quand la douleur parle, savoir l’écouter » à Pierrefeu-du-Var . « Quantifier la douleur c’est bien, la qualifier c’est mieux » pourra–t-on lire à l’hôpital de Cahors : il est vrai que la douleur est très personnelle, sa mesure ne peut être que subjective (contrairement à la fièvre que le thermomètre peut chiffrer) mais sa prise en charge dépendra de nombreux paramètres qualitatifs.