Comment bien utiliser son lecteur de glycémie ? 
Quand on a un diabète sucré (et le diabète « gras » qui est de type 2), même si l’on n’a pas besoin de piqûres, il est de plus en plus souvent prescrit un lecteur de glycémie pour pouvoir mieux surveiller et équilibrer son traitement ; c’est l’autosurveillance glycémique.
A quoi cela sert ? Je fais mes prise de sang régulièrement
Au début du traitement, pour aider à son équilibration : la glycémie faite au laboratoire est un instantané du jour du prélèvement, et l’hémoglobine glyquée (HbA1C) le reflet global de l’équilibre des 3 derniers mois (c’est la durée de vie d’une molécule d’hémoglobine dans le sang).
Il arrive assez souvent que l’on ait une discordance entre les 2 chiffres : une glycémie basse et une hémoglobine glyquée encore trop haute peut simplement correspondre à un diabète qui est en train de s’améliorer, ce qui sera confirmé au prochain prélèvement. Inversement une glycémie trop haute le matin mais avec une hémoglobine glyquée correcte (inférieure à 7 voire 6,5 selon les normes exigées maintenant) va d’emblée inciter à s’intéresser au repas ou au traitement du soir.